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Anno 1800

Qu’est-ce à dire que ceci ? J’en savais rien quand on me l’a offert gentiment, je trouvais juste la direction artistique absolument insane, et je voulais le tester, quoi qu’il soit.

Concept art des divers DLC d’Anno

Anno 1800 est un city builder, un jeu où l’on doit construire son empire industriel, commercial et culturel dans un monde fictif basé sur l’Europe de la révolution industrielle, qu’on suivra pas à pas. On commence par établir des villages de paysans, puis d’ouvriers, avant d’attirer des artisans, des ingénieurs puis des investisseurs. Chaque tranche de la population crée de nouveaux besoins auxquels il faudra pouvoir répondre. Si les paysans et les ouvriers se contentent de pain, de saucissons et de patates, attirer des artisans et des ingénieurs poussera à aller coloniser des terres exotiques pour répondre à leurs besoins de rhum, de café, et de tissus précieux. Les investisseurs je vous en cause pas, c’est monsieur Monopoly, Mr Capitalisme.

Anno 1800 concept art by Greg Rutkowski
Anno 1800 concept art by Greg Rutkowski

L’empire est insulaire. Tout passe donc par une flotte qu’il conviendra de constituer vous-même avec l’aide de certains PNJ qui font grandir leur empire en même temps que vous. Et qui sont tout aussi gourmands. Ils sont classés par difficulté à jouer. Willy Wibblesock par exemple, mon préféré, est un couard qui ne dénoterait pas si on l’allongeait comme paillasson devant la porte. Beryl O’Mara elle est une vieille ~~tchoin~~ veuve rusée qui va essayer de vous la faire à l’envers H24, qui sera très vite plus armée et plus riche que vous si vous la laissez faire (et croyez moi, le stress d’une guerre ouverte avec elle qui coule tous vos bateaux d’approvisionnements un par un alors que c’est pas facile de les construire, c’est CHIANT).

On commence par l’Europe donc, puis on s’exporte dans une contrée qui rappelle l’Amérique du Sud, on y parle Espagnol, on cultive du tabac, de la canne à sucre, des bananes plantin… Et chaque nouveau type d’habitant peut subvenir aux besoins du vieux continent si on fait un échange de bon procédés: ils nous donnent du rhum et du café si on leur fournit des machines à coudre et de la bière, par exemple.

Anno 1800 concept art by Greg Rutkowski

Puis on colonise de nouvelles terres grâce à la Reine qui nous les laisse, puis L’ARCTIQUE qui dévoile de nouvelles richesses et de nouveaux besoins: il faut réchauffer tout ce petit monde sur place pour exploiter les gisements de gaz afin de pourvoir en électricité l’ancien monde. On y trouve également de l’or (pour faire des montres à gousset et des bagues à perle pour Mr Capitalisme dans l’ancien monde, les perles viennent du Sud… Vous suivez le trafic?) On débloque aussi la création de dirigeables mais c’est très contraignant pour le peu qu’on y gagne, en vrai.

screenshot d’une base arctique
Anno 1800 concept art

Récemment on a également débloqué des contrées aux influences Africaines: un empereur Africain vous donne des terres et des ressources si vous l’aidez à unifier son empire, en calmant les tensions entre les différents groupes en résolvant des énigmes et en apportant des ressources à ceux qui en ont besoin. Les terres Africaines débloquent un nouveau système d’irrigation qu’il faut prendre en compte et gérer au mieux pour pouvoir cultiver et nourrir son peuple sur place. Et les bergers de ce monde là sont absolument adorables, je suis amoureuse, mais c’est un détail.

Anno 1800 Land of Lions concept art

En sus de tout cela il y a des expéditions maritimes, empire insulaire oblige, pour ramener des animaux rares pour le zoo afin d’augmenter l’attrait de vos villes, des artefacts pour les musées, ou des plantes exotiques pour les jardins botaniques. Parce que oui, tout n’est pas que commerce et industrie, on peut aussi faire de très jolies choses, le tout avec des buildings Haussmaniens et de jolies coupoles en verre et en cuivre.

Background des quêtes maritimes

Récemment on a débloqué les tracteurs qui dépendent d’un acheminement de pétrole pour fonctionner mais permettent de faire tourner les cultures à plein régimes, et donc aussi les centrales électriques qui permettent de faire tourner les usines à fond de balle. Moi j’ai fait mes villes selon le modèle Français où les rues partent dans tous les sens, mais des joueurs aguerris font de plus jolies choses. Les coins où la révolution industrielle crache ses fumées et noircit ses alentours c’est pas forcément joli à voir, mais c’est satisfaisant de voir une machine bien huilée fournir ce qu’il faut quand il faut, et produire à grande échelle pour monter son exposition universelle, par exemple.

Screenshots:

Screenshot officiel
Screenshot officiel

Ah et aussi il y a un Easter Egg qui permet de se balader dans ses rues, de voir la ville vivre sous ses yeux, d’entendre les gens discuter, le tout avec des graphismes de PS1 pour ce qui est de la gueule des gens, mais voir ses bâtiments en taille réelle, et voir comment les rues sont agréables à visiter, c’est aussi satisfaisant. La bande son est ouffissime, la direction artistique aussi. Rester à la hauteur d’un champ de blé en entendant une musique au piano et au violon pendant que les épis bruissent doucement, en attendant la livraison d’une cargaison de ressource, ça n’a pas de prix. (enfin si, mais il était en solde récemment).